Israël défend ses armes. Ses bombes, tient à préciser le porte-parole militaire de Tel Aviv dans un communiqué envoyé à l’IRIN, une agence de presse de l’ONU, sont « conformes aux législations internationales ». (…)
Les médecins libanais cependant n’en restent pas là et annoncent que seront pratiquées à Beyrouth les analyses des échantillons de tissu humain prélevés sur les corps des morts et des blessés pour vérifier l’utilisation d’armes interdites de la part d’Israël. Si le résultat des tests de laboratoire est positif, les échantillons seront envoyés dans un pays européen pour une confirmation indépendante. C’est la décision prise hier (jeudi 27 juillet) par l’Ordre des médecins libanais.
L’emploi du phosphore blanc est la crainte de beaucoup d’entre eux, même si jusqu’à présent il n’y a pas de preuves qu’il ait effectivement été utilisé par les forces armées israéliennes. (…)
En début de semaine, Human Rights Watch avait dénoncé l’emploi de bombes à fragmentation par Israël.
Source : Il Manifesto via Le Grand Soir