Israël défend ses armes. Ses bombes, tient à préciser le porte-parole militaire de Tel Aviv dans un communiqué envoyé à l’IRIN, une agence de presse de l’ONU, sont « conformes aux législations internationales ». (…)
Les médecins libanais cependant n’en restent pas là et annoncent que seront pratiquées à Beyrouth les analyses des échantillons de tissu humain prélevés sur les corps des morts et des blessés pour vérifier l’utilisation d’armes interdites de la part d’Israël. Si le résultat des tests de laboratoire est positif, les échantillons seront envoyés dans un pays européen pour une confirmation indépendante. C’est la décision prise hier (jeudi 27 juillet) par l’Ordre des médecins libanais.
L’emploi du phosphore blanc est la crainte de beaucoup d’entre eux, même si jusqu’à présent il n’y a pas de preuves qu’il ait effectivement été utilisé par les forces armées israéliennes. (…)
En début de semaine, Human Rights Watch avait dénoncé l’emploi de bombes à fragmentation par Israël.
Source : Il Manifesto via Le Grand Soir
samedi 29 juillet 2006
samedi 1 juillet 2006
Ces Palestiniens du Liban abandonnés
Le désarmement des organisations palestiniennes constitue un des dossiers de la vie politique libanaise. Le gouvernement d’union nationale de Beyrouth a formé un comité chargé de négocier le désarmement des bases installées en dehors des camps, et la réglementation des armes à l’intérieur. Les responsables palestiniens travaillent à la création d’une délégation unifiée et à ce que ce dossier ne soit pas traité sous un angle uniquement sécuritaire mais à ce que les résultats fassent avancer les droits politiques des réfugiés et améliorent la situation humanitaire dans les camps. La réouverture de la représentation de l’OLP, le 16 mai 2006 à Jnah, dans la banlieue Sud de Beyrouth, représente un signe politique fort : Le gouvernement ne veut pas employer la force sur cette question, et c’est surtout la présence armée palestinienne dans une douzaine de bases, dispersées dans la plaine de la Bekaa et dans la localité côtière de Nahmé, à quinze kilomètres au sud de Beyrouth, qui pose problème.
Source : Le Monde Diplomatique
Source : Le Monde Diplomatique
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